La délégation du ministère des Droits Humains conduite par le ministre Albert Fabrice Puela a séjourné 48h à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri avant de se rendre à Bukavu, au Sud-Kivu.
A son arrivée à Bunia le 28 juillet dernier, le ministre des Droits Humains a fait un briefing avec les autorités provinciales, en présence du gouverneur militaire, le Lt général Luboya N’kashama, avant d’effectuer une visite à la prison centrale de Bunia où il a fait un constat de la situation des prisonniers qui vivent dans une promiscuité totale, d’où la nécessité de désengorger cette maison carcérale s’impose.
Avant de s’envoler pour le Sud-Kivu, le ministre des Droits Humains, Albert Fabrice Puela a lancé jeudi dernier à l’hôtel de la province un atelier de renforcement des capacités axé sur les généralités liées aux droits de l’homme notamment :droits et libertés fondamentales ; violences des droits de l’homme ; droits intangibles applicables même en état de siège ; droit international humanitaire ; arrestations arbitraires ; justice transitionnelle : définition et principes, politique gouvernementale sur la justice transitionnelle ; droits des femmes et droits des enfants.
Outre cet atelier de renforcement des capacités des militaires, policiers, agents de sécurité et autres acteurs étatiques, autorités traditionnelles et la société civile, le ministre des Droits Humains s’est entretenu avec les communautés locales à savoir le G-5 (Hema, Mambisa, Nyali, Alur et Ndo-Okebo, communautés victimes des atrocités dans le territoire de Djugu, présentes à Bunia, suivie de la communauté Lori regroupant la communauté Lendu et celle des Banyabwisha immigrés en Ituri.
Le ministre des Droits Humains a quitté le chef-lieu de la province de l’Ituri le vendredi à destination de Bukavu. Suite à son agenda chargé, il n’a plus tenu le point de presse comme prévu, rapporte-t-on.
Jonas Mukonkole
