L’insécurité grandissante et les violations massives des Droits de l’Homme à l’Est de la République Démocratique du Congo étaient au centre des échanges qui ont eu lieu ce jeudi 15 avril entre le Président de la CNDH, Me. Mwamba Mushikonke Mwamus avec Madame le Rapporteur et Rapporteur adjoint avec une délégation des Nations-Unies conduite par Monsieur Siva Methil de la division d’évaluation et inspection.
Devant ses interlocuteurs, le Président de la CNDH n’a pas caché ses inquiétudes face à la mission dévolue à la MONUSCO. Jadis appelée MONUC, cette mission des Nations Unies n’avait que pour rôle d’observer sans agir, ce qui a entrainé la redéfinition de ses objectif pour que cette dernière qui devienne la MONUSCO pour la stabilisation de la paix.
Cependant,le Bureau de la CNDH a confié à ses interlocuteurs que les endroits où la présence de la MONUSCO est très remarquable, sont ceux où règnent l’insécurité et les violations des droits de l’homme, de manière plus accrue.Ce que rapporte d’ailleurs la majorité de la population congolaise auprès de la CNDH.
D’où la recommandation de la CNDH-RDC, de voir le conseil de sécurité des Nations Unies revoir le mandat de la MONUSCO qui ne doit plus être celui de la stabilisation, mais plutôt d’imposition de la paix.
Ce nouveau mandat va donner à cette mission le pouvoir d’agir dans le sens de combattre au côté des FARDC, les troupes rebelles qui sèment la désolation dans l’Est de la RDC.
Très attentifs, les membres de la délégation des Nations Unies ont pris bonnes note de toutes les observations et recommandations de la CNDH.
BM