La gratuité de l’enseignement prônée par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi fait face à un tat d’obstacles pour son effectivité et sa perenisation.
Si le problème du financement de cette réforme pose encore problème, il sied de signaler entre temps un autre obstacle et pas le moindre, c’est la spoliation des consessions abritants quelques écoles publiques.
En effet, les individus mal intentionnés et instrumentalisés qui opèrent dans une complicité avec certaines autorités du secteur, de la police et de l’armée ses sont donnés le luxe de spolier les sites qui abritent les écoles publiques sans la moindre inquiétude.
Comme si ces actes étaient officiellement autorisés, ces individus menacent quiconque tente de résister à leur salles besognes.
On peut citer certains cas les plus probants notamment l’école situé sur l’avenue KABINDA dans la commune de Kinshasa, aujourd’hui transformée en un marché par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila, l’EP 1 et 2 KOKOLO spolié par un colonel responsable d’une ONG denommée SYNCAS, qui a terrorisé les enseignants, le directeur de l’école prenant en hotage un certain nombre de salles de classes.
Le Lycée MARONGE sur pont CABU, le Lycée TOBONGISA, l’institut de la NGOMBE, le collège BOBOTO, la liste n’est pas exhostive.
Ce qui étonne, c’est la passivité des autorités du ministère de l’EPST face à cette situation qui prouve à suffisance l’existence d’un complot à haut niveau pour faire disparaitre les écoles entières.
Cependant, la gratuité de l’enseignement a créée le besoin énorme en infrastructures, ce qui reste encore un défi à relever pour l’État Congolais.
l’État de droit, c’est aussi assurer la protection et le respect des biens publics.
Le Chef de l’État ainsi que le gouvernement SAMA LOKONDE sont mis à l’épreuve face à cette situation.
En attendant, le Réseau des Journalistes de l’Education poursuit avec ses enquêtes pour plus des détails à rendre publics incessamment.
Réseau des Journalistes de l’Education
