La journée internationale des Droits de l’Homme a été célébrée à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri sous le patronage du gouverneur Jean Bamanisa Saïdi.
D’entrée de jeu, le ministre provincial intérimaire en charge des Droits Humains, Bahati Kukwabo, a présenté la carte postale de l’Ituri et la situation spécifique épidémiologique de la province qui enfreint la liberté des mouvements de la population suite à la pandémie de COVID-19, notamment la fermeture des écoles et des églises entre autres avec ses conséquences collatérales, dont les défis majeurs à relever c’est de reconstruire la paix, le retour des déplacés dans leurs milieux de vie respectifs et le désarmement des groupes armés avec l’accompagnement des partenaires représentés par la MONUSCO, a-t-il précisé.
Dans son speech, le gouverneur Jean Bamanisa a indiqué que ce 10 décembre est donc une occasion de réaffirmer l’importance des droits de l’homme sans la reconstruction du monde auquel nous aspirons, et spécialement de cette province de l’Ituri qui nous abrite et aussi d’insister sur la nécessité d’une solidarité mondiale et de rappeler notre interconnexion et l’humanité que nous partageons en tant qu’être humain, a-t-il fait savoir.
Ainsi, a-t-il poursuivi, dans le cadre d’un appel à l’action générale de défendre les droits de l’homme faite par l’ONU, nous souhaitons inciter le grand public, nos partenaires ainsi que la famille des Nations Unies à promouvoir des actions porteuses de transformation et à présenter des exemples pratiques et inspirants, susceptibles de nous aider à mieux nous remettre de la crise et à créer des sociétés plus résilientes et plus justes, ajoutant par ailleurs que le respect des droits de l’homme doit être au centre du monde d’après la COVID-19, et qu’aujourd’hui la crise dans laquelle la pandémie de COVID-19 a plongé le monde au-delà de la pauvreté qui caractérise la plupart des pays africains.
Pour ce qui est de la province de l’Ituri dont j’ai la charge de conduire, a-t-il souligné, je reste confiant au partenariat qui la lie à la MONUSCO ainsi qu’aux autres partenaires de stabilisation en vue de mettre fin à l’activisme des groupes armés qui pillulent presque dans les territoires, rendant ainsi la liberté de circulation de la population quasi impossible, s’illustrant dans toutes les formes d’exactions aux droits humains en Ituri.
Le thème retenu pour cette année s’intitule » Reconstruire mieux: mettre les droits de l’homme au coeur de la reprise, rappelle-t-on.
Jonas Mukonkole