En réaction à la déclaration politique du Front Commun pour le Congo (FCC) du 07 Décembre 2020 en réplique à l’adresse présidentielle relative aux conclusions des consultations organisées dernièrement, le Coordonnateur National du Groupe des Partis Indépendants (GPI), Regroupement Politique tshisekediste, monsieur Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI, Président National de l’UDS, tranche et rejette en bloc les élucubrations oiseuses et sans fondement du FCC.
« La déclaration politique du Front Commun pour le Congo est un tissu de mensonges et de contre-vérités débités, sans honte ni froid aux yeux, dans le but de semer inutilement la confusion dans l’opinion, à plus d’un titre.
« Le GPI rappelle qu’il n’a jamais été procédé à la désignation d’un informateur par le Président de la République pour identifier la coalition gouvernementale conformément à l’article 78 alinéa 2 de la Constitution étant donné que le FCC qui n’a jamais aligné des candidats sous ses couleurs aux élections de décembre 2018, ne détient aucun député national à l’Assemblée Nationale en son nom.
« Le communiqué conjoint entre le FCC et le CACH du 06 Mars 2019 signé par les Honorables Néhémie Mwilanya Wilondja et Jean-Marc Kabund-a-Kabund, sans qualité ni titre pour le faire, est un chiffon sans valeur qui a été établi en violation flagrante de la Constitution. Ce document confirme, par ailleurs, l’utilisation des moyens dolosifs par le FCC pour contourner la désignation d’un informateur et s’arroger frauduleusement une majorité parlementaire qu’il n’a pas.
« L’Accord de Coalition FCC-CACH est une supercherie montée de toutes pièces pour rouler le CACH et son Président.
« La dissolution de l’Assemblée Nationale est une prérogative constitutionnelle exclusive reconnue au Président de la République qui ne la partage avec aucune autre institution. Seul le Chef de l’État détermine la nature de la crise. Faut-il rappeler que la dissolution peut intervenir à tout moment dès lors que l’Assemblée Nationale a déjà plus d’un an de fonctionnement ou d’existence? Personne, alors personne, ne peut s’y opposer, même la simple déclaration politique creuse et mal cousue du Front Commun pour le Congo.
« Le FCC se trompe quand il prend acte de la renonciation de l’Accord de Coalition FCC-CACH sans en tirer toutes les conséquences qui découlent de son acceptation de la rupture. En effet, la fin de la Coalition FCC-CACH met également fin aux fonctions de Premier Ministre et de son gouvernement, oblige le Président de la République de nommer, en conséquence, un informateur pour dégager ou identifier une nouvelle coalition. Notre Constitution n’interdit pas la désignation d’un informateur en pleine législature. Surtout, dans le cas d’espèce où un partenaire, en l’occurrence le FCC, a menti au sujet de la majorité parlementaire. Ainsi, le FCC doit s’assumer jusqu’au bout.
« Le GPI tient à signaler que la cohabitation ne se décrète pas dans la rue. Celle-ci est le fruit du rapport de l’informateur. Autrement dit, le FCC est coincé dans les cordes et ne peut jamais parler de la cohabitation sans que le Président de la République ne nomme un informateur. Agir autrement c’est violer la Constitution.
« Le GPI invite enfin le Peuple congolais qui est déjà engagé dans la voie de sa libération totale, à faire pleinement confiance au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. »
Fait à Kinshasa, le 7 Décembre 2020,.
Le Coordonnateur National du GPI,
Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI
Président National de l’UDS
Sénateur honoraire