L’animateur provincial de la Commission nationale des droits de l’homme CNDH/antenne du Kasaï Central, a adressé un message fort au gouvernement congolais à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant.

Dans cette correspondance, Maître Vincent Kayembe Tshiamumanye constate que malgré les efforts déployés à tous les niveaux, les enfants sont souvent victimes d’abus sexuels surtout ceux dont l’âge varie entre l’âge de 5 à 14 ans, qui exercent des travaux pénibles, dangereux et nuisibles à leur santé.

En outre, les jeunes filles sont victimes d’exploitation sexuelle, des mariages précoces, d’autres à l’âge scolaire restent en dehors de l’école malgré l’effectivité de l’enseignement de base en RDC.

La CNDH Kasaï Central note que ces violences faites aux enfants sont répandus dans tous les milieux : familial, scolaire ecclésiastique et dans les communautés dont le taux des violences basées sur le genre est élevé particulièrement les grossesses précoces. Sur cette triste réalité, s’ajoutent les enfants non enregistrés à l’État civil soit ne disposant pas d’acte de naissance ce que Vincent Kayembe qualifie des violations persistantes des droits des enfants au Kasaï Central.

Devant ce tableau sombre, la CNDH Kasaï Central invite le gouvernement provincial, les institutions, les services étatiques, les organisations et structures de la société civile, les hommes et femmes de bonne volonté à créer un environnement favorable à la jouissance des droits de l’enfant, en renforçant les osc de protection pouvant prévenir et répondre aux besoins insatisfaits surtout abus et exploitation des enfants.

« Nous ne pouvons construire un État de droit que lorsque l’enfant est préservé », soutient Kayembe Tshiamumanye.

Jean Claude Ngalamulume Bakamubia depuis Kananga.