La structure femme main dans la main pour le développement du Kasaï (FMMDK), a rendu public le rapport de son enquête menée pendant la période du confinement partiel le weekend dernier.
La secrétaire exécutive de cette organisation a indiqué que 68 filles ont ont été engrossées pendant la période de la trêve scolaire parmi elles 28 élèves finalistes dont deux du cycle primaire.
L’analyse générale de Nathalie Kambala conclut que les filles ont été victimes de plusieurs violations des droits de l’homme et pire, tous les bourreaux sont en fuite.
Elle a également précisé que cette enquête n’a pas été menée sur l’ensemble de la province ni de la ville mais des cas alertés et parvenus à sa structure qui lutte contre les vbg.
Raison pour laquelle, elle invite les instances judiciaires à accélérer avec les dossiers en ouvrant les enquêtes pour mettre la main sur les auteurs de ces actes ignobles.
Madame Nathalie Kambala Luse fustige ce qu’elle qualifie de discrimination dans la reprise des cours et interpelle les autorités scolaires à faciliter l’accès dans des salles de classe les élèves finalistes enceintes comme permis aux garçons auteurs de ces actes.
« Nous déplorons la situation des jeunes filles au Kasaï Central. Beaucoup d’élèves sont tombées enceintes pendant la période de crise sanitaire. Notre structure a enregistré environs 68 cas. Parmi ces cas, l’on dénombre 28 élèves qui doivent participer aux épreuves nationales, ces filles sont marginalisées dans leurs familles et aussi dans les milieux scolaires. C’est pourquoi, nous demandons aux juridictions déjà saisies d’accélérer avec les dossiers parceque beaucoup de bourreaux sont en fuite. Nous voulons que les victimes recouvrent leurs droits.
Aux préfets et autorités scolaires, de permettre l’accès aux filles enceintes dans les salles d’examens pour qu’elles participent aussi aux épreuves nationales au même titre que les garçons « , a déclaré cette actrice de la société civile.
Jean Claude Ngalamulume wa Bakamubia, depuis Kananga.