Invité du journal rétrospectif de la semaine sur les antennes d’Univers Groupe télévision, samedi 26 octobre 2019, Franck Djongo s’est exprimé, au nom de son parti politique le « Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), sur la question de la désignation du porte-parole de l’opposition qui divise aujourd’hui les élus de l’opposition à l’assemblée nationale.
Si pour Martin Fayulu et sa dynamique pour la vérité des urnes, désigner un porte-parole de l’opposition à ce stade c’est quotionner ou accepter le Président actuel Félix Tshisekedi, l’ancien député national, Franck Djongo, qualifie la position de Martin Fayulu d’incohérente, dans la mesure où la désignation du Porte-parole de l’opposition est une matière bien réglée par la constitution et la loi sur le statut de l’opposition. Pour le leader du MLP, Fayulu ne peut plus continuer à réclamer la vérité des urnes aussi longtemps que sa suppléante siège au parlement. De même, les députés membres de la dynamique de l’opposition ne peuvent plus non plus continuer à siéger aussi longtemps que leur leader ne reconnaît pas les institutions en place. Ce sont des incohérences, estime Franck Djongo. A en croire le Président national du MLP, parti membre de la plateforme Alternance pour la République (AR), le débat sur la désignation du porte-parole de l’opposition ne devrait même pas concerner Martin Fayulu qui du reste continue à revendiquer une quelconque victoire à la présidentielle.
Pour cet ancien député national, Martin Fayulu ne peut pas empêcher la procédure de désignation du Porte-parole de l’opposition sous prétexte qu’il est dans la logique de la vérité des urnes. Il invite le leader de la dynamique de l’opposition à reconnaître les institutions en place, notamment le Président de la République actuel Félix Tshisekedi.
Au sujet justement du mode de désignation du futur porte-parole de l’opposition, Franck Djongo a fait savoir que selon la loi, le porte-parole de l’opposition est issu de la majorité des députés et sénateurs membres de l’opposition à l’assemblée nationale et au sénat. Ces, derniers, procéderont par consensus ou par vote, à la désignation du porte-parole. Ce dernier a rang de ministre d’État et sera doté d’un budget de fonctionnement. Il sera en outre l’interface direct de l’opposition républicaine auprès des institutions de la République et même à l’extérieur du pays. T. Ngandu.