Au cours d’une interview accordée à infoslive, en prélude de la journée dédiée à la justice internationale, le coordonnateur provincial de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH),a profité de l’opportunité pour faire l’état des lieux de l’évolution de la cour pénale internationale (CPI) qui totalise 22 ans d’existence.
Me Vincent Kayembe fait savoir que le monde a assisté à l’émergence de la justice et estime que la CPI a favorisé la coopération entre États.
« Le semum de celà c’est la création de la CPI avec des innovations et compétences bien déterminées. Là on devrait traduire en justice tous les auteurs des crimes graves où des crimes qui constituent des menaces à la paix, à la démocratie et à la sécurité »
Par ailleurs, il a évoqué le déséquilibre des juges de la CPI dans le traitement et l’acheminement sur les criminels Africains. Raison pour laquelle, il appelle la CPI à jouer son traditionnel rôle pour lutter contre l’impunité et ne pas consacrer l’inégalité entre États, ce qu’il qualifie de la politique de deux poids deux mesures.
» On a trouvé que les grands États ne voulaient pas traduire leurs ressortissants à cette cour ; le cas le plus pattant c’est celui des USA avec les militaires qui ont commis des crimes graves en Afghanistan. Les américains sont partis plus loin pour prendre des mesures de gel des avoirs de tous les membres de composition de la cour pénale internationale. Même s’il ya inégalité d’États mais pas dans les faits ! », s’est étonné Kayembe Tshimumanye.
Avant de conclure que:
« Nous avons salué les avancées mais nous recommandons que la cour joue son rôle dans le sens de lutter convenablement contre l’impunité. On ne peut pas considérer les africains comme des cobayes. Que la cour arrive à réparer et accorder des droits de réparation aux victimes afin d’éviter l’echec cuisant .
Jean Claude Ngalamulume wa Bakamubia, depuis Kananga